Bonjour
Voici quelques citations du regretté Pierre DESPROGES. Je dis "regretté" car il est mort avant de m'avoir rendu le recueil des poèmes de Émile NELLIGAN que je lui avais prêté...
*troll*
- Les gens disent "Mon dieu, mon dieu, mon dieu". D'abord, Dieu ou pas, j'ai horreur qu'on me tutoie.
- Les personnes âgées n'intéressent personne, alors que les jeunes sont très préoccupés par le problème de la vignette moto. Un vieux peut vivre avec 1500 calories. Un jeune ne peut pas vivre sans 500 Kawasaki !
- "Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait avec mansuétude, le président Léopold Sédar SENGHOR... qui est moins Français, mais plus nègre que le pianiste Georges RABOL...
- Dans "Une journée particulière", le film d'Ettore SCOLA, Mastrioanni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'adresse ainsi au spadassin en chemise noire qui l'accuse d'antifascisme : "Vous vous méprenez Monsieur. Ce n'est pas le locataire du sixième qui est antifasciste. C'est le fasciste qui est anti-locataire du sixième !"
- Ah, Castelsarrasin. Cette ville si belle, où jadis, Tarnus et Garonnus tétèrent la louve Impériale, puis fondèrent les débuts de cette cité si magnifique qu'aujourd'hui encore, elle est appelée la "Sarcelles du Sud" !
- Autant Castelsarrasinus I était fier et bien membré, autant son fils, Castelsarrasinus II, était lâche et mou. Velléitaire et peu consciencieux, il arrêta les Arabes à Moitié, en 1632. C'est alors que dans sa prison, le sultan Ahmed Ali Kahassoul, pour tuer le temps en attendant la mort, se mit à inventer le plat qui allait porter son nom, le Kahassoul'...
Le Kahassoul', qui, passant plus tard du couscoussier Arabe à la petite cassolette Occitane en grès, troqua son nom guttural aux oreilles Françaises de Kahassoul' pour celui, plus tendre, de Kahassoulet
- Voyez-vous, je n'ai pas mon permis de conduire, ça ne m'a jamais empêché de prendre l'autobus !
- Les rues de Paris ne sont plus sûres. Il paraît que dans certains quartiers de la capitale, les Arabes... n'osent plus sortir seuls le soir ! Oo
- Il y a deux sortes de taxis à Paris, Monsieur Georges-Jean Arnaud. Les racistes... et les bougnoules ! Ah, quand je dis "racistes", je parle bien sûr de ceux qui crachent sans distinction sur l'Arabe, sur l'Africain, sur le vieux, sur le jeune, sur le hippie, sur l'automobiliste immatriculé dans le 77, oui, souvent, sur le 77...
- D'ailleurs, ça me rappelle une histoire de taxi, que j'ai vécu en compagnie de Luis REGO ici présent. Nous avons pris un taxi pour aller dîner dans le restaurant d'un ami. Le chauffeur était une forte femme, bien proprette, d'une quarantaine d'années. En arrivant place de la Concorde, une Fiat 500 pilotée par une jolie bourgeoise (On a le droit de dire que les bourgeoises sont jolies, sous Mitterrand ? Non ? On s'en fout !) nous fit une queue de poisson... Aussitôt, en proie à une rage apocalyptique, notre conductrice baissa la vitre pour vilipender la malheureuse, avec l'espoir vain de la faire s'arrêter, mais nous n'en manquâmes pas une miette.
"Va donc eh quenasse !", dit notre chauffeur.
"Non mais ça va pas la tête, eh quenasse ! Vous avez vu cette quenasse ?"
"Ah dis donc, elles s'croient tout permis, ces quenasses avec leur MLF !"
"Non mais depuis qu'elles ont été libérées, elles ont perdu toute leur féminité, ces quenasses !"
Et, comme pour nous achever, Luis et moi, elle conclut brillamment...
"Et je sais de quoi que j'cause : ça fait 25 ans que j'vis avec une bonne femme"
- Depuis la fin de l'indispensable amitié franco-allemande qui dura près de 5 années, les ennemis de la France et de l'Allemagne se sont tous élevés contre l'idée de cette Grande Europe, qui irait de Berlin à Perpignan, et de Beaune à Nice, tandis qu'au sud de la Loire, après dissipation des brumes matinales, les éclaircies domineront sur l'ensemble de nos régions. Voici quelques températures relevées ce matin : 5°C à Sète, 1°C à Vierzon, 3°C à Nantes... Bon, bah Nantes-Vierzon, 3-0 ^^
- Comme disait Himmler, lors de sa visite à Amsterdam, dans un éclat de rire cynique, "on ne peut pas être en même temps au four et au moulin !"
- Allez vous-en, COHN-BENDIT, retournez méditer sur vos crimes en Basse Moselle et restez-y. Car, je vous le demande, mesdames et messieurs les Jurés, vaut-il mieux méditer chargé de remords en pleine forêt de Forbach, ou méditer chargé de morbaques en pleine forêt de Francfort ?
Bon, certaines sont très chargées, voire choquantes au regard que nous avons aujourd'hui sur son œuvre, mais c'était un des meilleurs comiques par l'absurde, un des maîtres de l'humour noir ! Alors, n'oubliez pas, ce n'est que de l'humour, pas du premier degré...
J'ai peut être tourné les phrases différemment, en tout cas j'ai écrit tout ça de mémoire, après avoir écouté beaucoup de ses Réquisitoires au Tribunal des Flagrants Délires sur France Inter (avec Claude VILLERS et Luis REGO notamment !)
Bon vendredi, bon week-end, allez, cette fois dodo pour de bon !
- Trollounet