Triste, parce que...

Le contraire de son contraire. Vous m'avez compris.

Near a écrit:

Le contraire de son contraire. Vous m'avez compris.

Non.
Explique.

Near a écrit:

Le contraire de son contraire. Vous m'avez compris.

et vice et versa ?!

Dis moi, pourquoi t'es triste?

Premièrement, triste parce que pas gai.

Deuxièmement, je sais que je suis triste parce que j'essaie de donner le change avec des blagues foireuses, mais ça ne me trompe pas (pas comme un éléphant).

Troisièmement, triste parce que je ne suis pas né 40 ans avant, c'est à dire en 1950... Pourquoi? Parce que j'aurais adoré connaître l'explosion artistique qui a eu lieu... Gainsbourg en première ligne...

Quatrièmement, je me sens vide, je n'écris plus grand chose, je joue peu de musique en ce moment, et je ne compose plus...

Cinquièmement, j'en ai marre de l'hypocrisie de Noël et de la bonne année... On le sait que cette année sera pire que la précédente, alors qu'on nous foute la paix avec ces "bonne année" à tout va...

Sixièmement, triste de constater que mon orthographe commence à se dégrader à cause d'un contact trop long et rapproché avec mes contemporains... Il faudrait adapter les inscriptions des baladeurs : "à plein régime, le contact prolongé peut endommager l'orthographe et la grammaire de l'utilisateur"...

Septièmement, je me demande bien ce que je vais faire dans un avenir proche, vu que les études supérieures me gavent au plus haut point... Oh il y a des choses qui me plaisent. La langue ça me plait, la traduction c'est un jeu pour moi, mais la civilisation et la littérature, c'est d'un ennui !

voilà les principales raisons de ma tristesse...

Lis La Conjuration des imbéciles.

Lire ma propre conjuration? Pourquoi pas, après tout... Why not ?

Cela s'appelle un passage à vide. Au plus on y pense, au plus on y reste. En y pensant pas, les choses reviennent toutes seules.

Oui, s'il est vrai que nous devons tous nous ennuyer ou déprimer à un moment ou à un autre, il reste que le meilleur moyen de combattre nos faiblesses, c'est de s'occuper l'esprit le plus possible.
N'avoir d'impératif que dans le chemin professionnel, aussi. J'ai un ami qui a exactement la même phobie que toi, Joffrey, c'est-à-dire qu'il à les miquettes de ne plus avoir d'inspiration pour écrire, dessiner, etc.
J'ai envie de dire... Où est le drame? Le côté artistique n'est pas une priorité dans l'absolu, ni, surtout, une CONTRAINTE, elle est une des nombreuses formes d'épanouissement de soi. J'aurais aimé moi aussi être prolifique, mais je me suis laissé aller à ma vie, négligeant ainsi mon côté artiste, et pourtant j'angoisse pas à cette idée. Je pars du principe que s'il y a un moment où l'inspiration reviendra, ce sera le cas. C'est comme une rencontre inopinée. La rencontre avec son égo créateur, rien de plus (ça me fait penser que je me demande pourquoi sommes-nous faibles au point d'angoisser d'être célibataire...).
Quoi qu'il en soit, je me surprends moi aussi à éprouver certaines émotions mélancoliques ou tristes qu'il m'arrive aussi de vouloir outrepasser en faisant l'imbécile... C'est notre seule issue.

C'est vrai ce que tu dis Devell. Moi, l'écriture je l'ai laché vers 20 ans, quand mon premier enfant est venu au monde. l'envie d'écrire m'a repris quelques 20 ans plus tard, mais de manière désordonnée, donc insatisfaisante pour moi. Ce n'est que quasi 10 ans après, que c'est devenu une joie.

Je me demande si chaque chose ne doit pas venir en son temps.

Merci Christine, il est vrai que je suis de cet avis-là. J'ai beaucoup écrit entre mes 13 et 15 ans, puis, dès le moment où j'ai eu une petite amie, plus rien ne m'est venu.
Ce n'est que lorsqu'elle m'a quitté, deux ans plus tard, que ça m'a repris, et encore, pas de manière prolifique. Mais je ne désespère pas. J'aime pas forcer un éventuel talent.

Et moi, prosaïquement, je suis triste parce que j'ai eu 13.1 au Partiel de Chimie Organique alors que cette matière est censée être mon point fort et que j'avais eu le sentiment de la réussir en tout point ...

J'ai peur pour les autres matières, si ça fait un truc du genre ...

Je suis triste parce que je ne serai jamais maître du monde.-_-
Et parce que les gens à qui je me confie me prennent pour une tarée ou (pire) une provocatrice.
Et mon éditeur personnel n'a pas encore daigné me dire si ma BD est bonne à jeter ou plutôt à brûler (hmmm, Near ?)-_-, et je stresse.
Sans parler du vide sidéral que représente mon existence.
RHAAAAAAAA mais quelle égocentrique!!!
Ouais, et puis j'suis triste à cause du SIDA, de la faim dans le monde, des guerres, de la grève universitaire, de Sarkozy (héhé), etc.-_-

J'ai, pour dans 24h, plein de trucs à faire (dont 7 fiches de lecture, 6 romans à lire, deux nouvelles à rédiger et une affiche à réaliser).
Et là j'ai seulement envie d'aller calligraphier.

Je suis triste parce qu'il fait beau... et que les gens font toujours la gueule. Souriez les gens dehors là ! Mais rien à faire, ce sont des maux passants . Le ciel est bleu comme un Schtroumpf ! Alors oui ça m'énerve et au final m'attriste. Ok on a des énormes emm...dements au quotidien, mais c'est pas une raison pour leur donner raison, d'une, et de deux faire la tronche ça changera rien, si ce n'est une certaine désertion...

je suis un peu triste parce que plus de chocolat T.T...(et j'ai dit un peu Joffrey donc ça va xD)

Triste, parce que ...

... J'ai passé mes vacances à stresser pour trouver une chambre universitaire, livrer la paperasse nécessaire, je me suis organisé comme jamais.
Parce que je leur ai tout donné, qu'ils m'ont dit que tout était ok.

Pour ensuite me laisser une lettre froide indiquant que la moitié des certificats, justificatifs etc que j'avais donné souffraient de vices de forme.

Triste parce que l'administration froide me gâche l'existence au quotidien.

Merde...Tout est à refaire ou ça ira ?

Et moi:
triste parce que je vois tout le monde faire sa rentrée alors que bibi n'a rien pour elle. Je me sens inutile, parasitaire, flemmarde, ratée ; et donc je déprime affreusement.

Alli a écrit:

Merde...Tout est à refaire ou ça ira ?

Et moi:
triste parce que je vois tout le monde faire sa rentrée alors que bibi n'a rien pour elle. Je me sens inutile, parasitaire, flemmarde, ratée ; et donc je déprime affreusement.

Je compathie étant donné que j'ai le même problème...

Alli a écrit:

Merde...Tout est à refaire ou ça ira ?

Et moi:
triste parce que je vois tout le monde faire sa rentrée alors que bibi n'a rien pour elle. Je me sens inutile, parasitaire, flemmarde, ratée ; et donc je déprime affreusement.

Bah moi pour l'instant je ne suis pas grand chose non plus... si je ne décroche pas une place dans l'Armée je vais enchaîner les petits boulots pendant un an au moins !

Je commence à sérieusement le regretter d'avoir fait une filière générale. Un bac pro de nos jours c'est notre meilleur allié pour le boulot.

Je connais un couvreur-zingueur-ardoisier qui peut se permettre de claquer la porte au nez de son patron le vendredi, et qui reçoit un coup de fil le samedi d'un autre patron qui lui propose de bosser dès lundi. Il est ardoisier en plus de couvreur-zingueur, donc il peut se permettre de faire grimper son salaire, le boss accepte, les ardoisiers se font rares...

Donc en fait, la fillière général c'est pas si bien? Génial


Si moi j'ai pris général c'est car j'ai pas encore d'idée de ce que je veux faire plus tard. Mais c'est mieux de s'orienté vers un bac pro alors?

Triste parce que...

Je sais pas dans quel topic poster, j'sais pas si je suis heureuse ou triste, c'est bizarre...
C'est comme si j'étais nostalgique (à 12 piges HAHA).

Plus sérieusement, Je suis triste parce que je suis transparante, mais, en même temps, c'pas plus mal, sauf que j'ai l'impression de jamais avoir exister.

C'est bien d'être envahie de sentiments illusoires ?

Désolée pour ce post naze, ça doit être la fatigue... --'

Sacha a écrit:

Donc en fait, la fillière général c'est pas si bien? Génial


Si moi j'ai pris général c'est car j'ai pas encore d'idée de ce que je veux faire plus tard. Mais c'est mieux de s'orienté vers un bac pro alors?

Comment dire.
Le bac général a ses avantages : tu es dans un environnement statistiquement plus cultivé et plus porté vers l'abstraction (tu peux lire un livre sans attirer aucun regard en coin de la part de tes camarades) et tu passes pour plus "intelligent" (sic) que si tu n'as qu'un diplôme professionnel. Tout ceci relève du plus pur préjugé, malheureusement tenace dans la société.
Mais concrètement, le cocu de la fin, c'est l'étudiant à la fac.
Encore plus clairement, si tu fais un bac général, fais ou bien une grande école (HEC...) ou bien un cursus professionnalisant (BTS, DUT). L'université n'est un parcours valable que si tu étudies des branches scientifiques ou commerciales (informatique inclus). Si c'est l'histoire ou la littérature qui t'intéressent par-dessus tout, essaie de faire l'ENS.

Je suis triste parce que je suis encore sur ce forum au lieu de faire mon boulot. Haha.

Triste parce que j'ai pas pu aller hier soir au concert de Pete Doherty avec mon pote et que c'était un bordel magnifique...