[ Trophée Lexien ] La suite

*On entend un bruit de chasse d'eau, thex sort en terminant de reboutonner son pantalon. Il lance un regard vide d'expression à l'assemblée avant de remarquer le trophée déposé sur la table*

Euh... désolé, j'étais occupé, on en était où?

*Teïka lui lance un grand coup de savate accompagné d'une gueulante faisant vaguement penser à une reproche. On comprend (difficilement) les mots "tu", "idiot", "poil (enfin un mot qui ressemblait à ça)" et "gagné"*

Ah d'accord! Euh bah... désolé *baisse les yeux en apercevant le regard noir de Teïka puis prend le trophée*

Merci, j'en suis très heureux.


*Se gratte les fesses, remet en place son slip à travers son jeans et va se rassoir*

T'as oublié la ceinture, même pendante tu prends au moins la peine de la fermer s'il te plait chéri !

Bref, jte défie sale gueux. Et pour la peine, puisque google chrome m'a pas mis de faute et que j'ai apparemment bien écrit ce mot dès le premier essai, notre thème sera la boue et les chaussures.

Je sais pas où je vais, mais j'y vais, et en courant.

A ma future perte *bois un verre, et s'en va en précisant qu'il faut 3 paragraphes, un point de vue interne, de la prose, pas de mort ni de violence, ni de psychopathe - eh oui, elle est anti créative la conn---e !*

"pas de mort ni de violence, ni de psychopathe"

Ah p***** l'enfoirée xD
Et la boue et les chaussures quoi! Sans mort! Mais tu veux que j'écrive quoi??


Hinhin, par contre tu tabasses kiwii parce qu'il a pas mis de date limite, mais elle est où la tienne?

Oops, m'ont élan m'a porté vers l'éternité philosophique des profondeurs de ma pensée merveilleuse.

22 jours très exactement.

Ce qui fait par un calcul mathématique savant :
12 + 22 = 33

Pour le 33 Novembre, merci =)

*Blague a part, on garde le 33 novembre, et on oublie que 12+22=34 en réalité. En plus 2 décembre c'ets une date magnifique, le 2/12, et que aujourd'hui je fête mes 18 ans 3/4*

J'ai fini!

Horreur!

Trois heures de l'après-midi... C'est pas bon ça, j'aurai pas le temps de tout ranger! La maison est encore en bordel et je n'ai à peine qu'une après-midi pour ranger tout ça!
La table est encore pleine de poussière, je ne l'ai pas nettoyée depuis hier! Le lit est défait et sûrement sale et il n'est même pas fait! Jean-Pierre ne le fait jamais et c'est toujours moi qui dois m'y coller alors qu'il sait très bien que j'ai toujours énormément de travail!
Et ces vêtements mis n'importe comment dans le panier à linge! Il faut absolument que je fasse une lessive avant tout! Si je lance ça maintenant, je pourrai passer la serpillère en même temps, et quand j'aurai fini, il sera juste l'heure de mettre le linge au séchoir.
Oui, si je calcule bien, je devrais sans trop de problème arriver à caser tout le ménage dans les quelques petites heures qui me restent. Allez, au boulot!


Ok parfait, j'ai tout fini. La maison est nickel et tout est rangé. Les fauteuils sont en parfaite symétrie par rapport à la cheminée du salon, la table de la cuisine fait pivoter l'ensemble de la maison sur un axe des plus propres. Le marbre brille du sol au plafond, les moquettes sont désinfectées et frappées et les fenêtres sont presque totalement invisibles.
Je pense que je pourrai enfin me reposer, une fois que j'aurai fini de repasser cette chemise...
Seulement, il y a cette chose, cette horreur qui me hante, qui me tourne dans la tête depuis des années. Comment pourrais-je me calmer un jour avec ça dans ma maison? A chaque fois que je suis sur le point de me reposer après avoir lavé la maison, j'y repense, et ça me tourmente.
Tout ça c'est la faute de Jean-Pierre! Il fallait évidemment qu'il m'interdise de la bouger... cette... chaussure... pleine de boue... C'est tout simplement monstrueux! Chaque fois que je la regarde, la boue semble toute fraiche et dégouline tout autour, sans que je ne puisse rien y faire.
"Si jamais tu touches cette chaussure, je te quitterais et je demanderais le divorce. Peu importe mon amour pour toi, je le ferais". Sa voix résonne encore dans ma tête, claire et dure. Je n'ai pas le choix, je ne peux pas y toucher!
Mais pourquoi donc cette interdiction? Ce n'est pas normal, il y a sûrement quelque chose là dessous. Personne de censé n'interdirait à sa femme de ranger une chaussure boueuse, c'est tout simplement insensé et complètement dingue!
Qu'y a-t-il? Il fait une fixette dessus? Il a un TOC? Quelle horreur! Les TOC sont le premier signe de la folie et de la déraison, se peut-il que je sois mariée à un toqué?
Non, ce n'est pas possible, c'est tout simplement ridicule! Il faut que je m'occupe de cette chaussure, ça lui rendrait service je pense. S'il souffre de ce genre de troubles mentaux, il faut que je nettoie et que je range cette chaussure, ça le soignerait sans doute.
A l'attaque!


Toute cette boue, c'est absolument immonde! Il va me falloir au moins trois jours de lavage intensif pour parvenir à retirer cette crasse de mes mains! Ah, j'ai horreur des manques de respect de ce genre! Il ne pense pas à moi, sa pauvre femme, obligée de m'occuper de ses saletés! Il m'oblige à tout faire dans la maison pendant qu'il travaille, d'abord les rideaux qui étaient déchirés, maintenant ces chaussures dégoûtantes, et puis quoi encore?
Voilà, tout est fait, la chaussure est nettoyée et rangée où il faut, et j'ai réussi à me débarrasser plus ou moins de toute cette terre séchée sur mes mains. Quand il rentrera, il sera ravi!
Ou peut-être... peut-être que j'ai fait une bêtise... Oui, après tout, il m'a dit de ne pas y toucher, sous peine de me quitter. Si ça se trouve, c'était plus important qu'un simple problème psychologique. Si ça se trouve, cette chaussure et cette boue avaient une valeur spéciale pour lui et il m'en voudra à vie! Non, c'est stupide, il ne peut pas m'en vouloir au point de divorcer pour une simple chaussure nettoyée et rangée.
Bon, de toute façon c'est fait, maintenant que ce poids a disparu, je peux enfin être tranquille, sans plus y penser.
Ah, Jean-Pierre vient de rentrer! J'espère qu'il ne va pas éclater quand il verra ce que j'ai fait.
Il a remarqué.
C'est bizarre, au lieu de me crier dessus ou de faire une crise d'angoisse ou quelque chose du genre, il rit... Qu'est ce que ça signifie? Il attendait ce moment pour me quitter et voir ça lui apparaît comme un soulagement, c'est ça? Ah bien vu mon cher, très astucieux!

- Tu l'as enfin fait.
- Je suis désolée chéri! Je pensais t'aider en faisant...
- Calme-toi mon amour. Tu n'as rien fait de mal, au contraire. T'as enfin osé me désobéir, tu t'es enfin affirmée. J'attendais que ça. Depuis toujours, t'es gentille, douce et obéissante. Si je te disais de ne te couper l'ongle de ton index droit sous aucun prétexte, t'étais capable de le laisser pousser jusqu'à plusieurs mètres! Je mettais cette chaussure pour te titiller, te forcer à me désobéir, et t'as mis trois ans avant de te décider. J'ai cru que t'allais jamais le faire, haha!

Comment a-t-il osé? Il s'est moqué de moi! Pourquoi devait-il jouer comme ça avec moi? Je suis révoltée! Moi qui n'arrête pas de me démener pour lui! Je fais TOUT pour lui, je n'arrête pas de tout nettoyer derrière lui, tout ranger derrière lui, je n'arrête jamais plus d'une minute! Je fais TOUJOURS TOUT! C'est intolérable! J'en ai marre!

- Je demande le divorce Jean-Pierre!

Je reviens vers vous en cet instant décisif ! (tatatatsaaaan !)

Et je défie l'actuel détenteur du trophée lexien.
Que ce dernier s'avance et choisisse son arme !

*Thex arrive armé d'une épée longue fortement classe et toise jack d'un air de défi tout aussi classe*


Je t'écoute, la croute (avec un peu de retard et sans trop de conviction, mais quand même).

Dans deux semaines, au crépuscule, ici même.

Je vous défie sur le thème de l'angoisse, ce sera un texte et non une poésie. Voilà, telle est ma demande.

Tel est mon défi.

C'est prendre des risques ça, conte tenu des circonstances

Soit, tu auras ça, et sois assuré que le duel sera pris au sérieux.

Je ne prends pas de risques, tu connais mon talent à la plume pour les sujets morbides.

Je me suis entraîné dernièrement et, ne remettant absolument pas tes capacités en cause, je pense que ça peut être serré

Je n'ai jamais donné la pleine mesure de mon talent. Je t'en dévoilerais une petite partie.

Ne te brûle pas les ailes l'ami, j'apprécie ton talent mais fais attention à ne pas l'entacher de quelque sottise

Edit Jack : Je n'y manquerais pas ! Mais cessons là ce flood impétueux et concentrons nos forces pour la bataille

Bon je ne l'ai pas terminé ni même retravaillé mais je ne veux plus rien m'imposer comme limite pour le moment et de toute façon je n'ai plus vraiment ni d'ambition ni d'inspiration par rapport à ça donc je le poste déjà en étant plutôt convaincu que le trophée te reviendra (ce qui m'arrange en l'occurrence). Je sais, c'est dommage mais je m'en excuse, j'aurais aimé faire un truc plus coriace.





Je me réveille en sursaut en pleine nuit. J’ai encore fait un cauchemar. J’ai crié en me réveillant je crois, mais personne ne m’a entendu ; papa et maman ne sont pas là cette nuit.

Je ne vois pas grand-chose dans ma chambre à part ma veilleuse à l’autre bout de la pièce, qui donne une ambiance très peu rassurante à l’endroit.
J’ai peur. Dans mon rêve, il y avait un monstre dans mon placard. Je veux tendre le bras pour allumer ma lampe de chevet mais j’ai peur que quelque chose vienne d’en dessous du lit pour m’attraper.
D’un geste très rapide, mon bras saute vers la lampe pour atterrir sur son interrupteur. J’appuie dessus, et, à peine un éclair de lumière a-t-il le temps d’en sortir qu’il s’éteint, éteignant ma veilleuse avec.

Je suis dans le noir total. Mon cœur bat de plus en plus vite et j’ai de plus en plus l’impression qu’il y a quelque chose dans la chambre. Je ne vois plus rien du tout. Je ne bouge plus d’un cil, j’essaye d’écouter les bruits.

Après quelques minutes d’attente, terrifié, j’ai entendu quelque chose, comme un souffle encombré. Ça venait du placard! J’ai terriblement peur, je n’arrive plus à bouger et ma respiration est de plus en plus lente. Je transpire sous les draps et la chaleur m’est de plus en plus insupportable. Je suis certain d’avoir entendu ce bruit dans le placard! Je veux me recoucher bien profondément dans mes draps mais je ne parviens pas à bouger, c’est comme si quelqu’un m’empêchait de faire le moindre mouvement, mais sans me toucher.

Après une dizaine de minutes de silence total, en ne voyant toujours rien du tout, je parviens à glisser lentement le haut de mon corps sous la couverture. Je me couche sur le côté et j’entreprends de la soulever jusqu’à mon épaule. En tirant, tous mes poils se hérissent et un gros coup de terreur, accompagné d’une chaleur intenable m’assaille. En voulant tirer le drap, j’ai senti comme un poids dessus, comme si quelqu’un ou quelque chose était couché dessus.
Sous le coup de la panique, je recroqueville mes jambes le plus proche possible de ma tête et je ferme les yeux plus fort que je ne l’ai jamais fait.

J’attends de nouveau. Une heure passe peut-être, sans que rien ne bouge, sans qu’aucun son ne se fasse entendre. Je reste terrifié. Ce silence total est presque plus inquiétant que le souffle que j’ai entendu tout à l’heure. Toujours du silence. C’est long. J’ai très chaud sous ma couverture, et cette atmosphère ne calme rien.

Soudain, j’entends un gros bruit de casserole qui vient d’en bas. Un cri de peur m’échappe avant que je ne plaque ma main contre ma bouche. J’écoute encore une dizaine de minutes, mais rien ne se manifeste. Alors, je ne sais pas d’où me venait ce courage, mais en tout cas il m’a permis de me lever et de marcher lentement jusqu’à la porte de ma chambre.
J’ouvre la porte avec une lenteur incroyable et je commence à marcher dans le couloir. L’obscurité y est tout aussi complète que dans ma chambre, je ne vois rien du tout. Aucun bruit, aucun vent ni aucun mouvement ne m’indique la moindre présence.
J’arrive dans la cuisine (après d’énormes efforts) quand je marche soudain sur un poêle à frire. Le bruit me hérisse, mais je parviens à rester calme. Rien n’a semblé bouger, le bruit n’a apparemment alerté personne.

Sans vraiment avoir compris le pourquoi de ce poêle par terre, je me sens quand même rassuré par le manque de vie aux alentours. Je remonte donc dans ma chambre et entreprends d’aller dans mon lit quand je remarque que quelque chose a changé. Rien de concret, rien de vraiment remarquable, mais il me semble que l’atmosphère a changé pour devenir plus froid, plus… inhospitalier.
J’avance quand même vers mon lit, me disant que la chaleur de ce dernier m’ayant quitté, j’ai peut-être simplement un coup de froid, mais en marchant vers lui, ma main droite heure quelque chose. Je n’y fais pas plus attention que ça et me contente de tendre ma main pour savoir ce qui s’est présenté sur son chemin, quand je remarque que ce qu’elle est en train de toucher, c’est une porte.

La porte de mon placard.

Je ne sais qui est le détenteur du trophée, mais je le défie solennellement. J'attendrai de savoir qui cela est avant de poser les conditions et de savoir si il ou elle est disponible. Mais j'ai un besoin d'écrire.

C'est toujours Thex, pour la seconde fois, je n'ai pas posté xD

Je te le donne, jack, je n'ai plus ni le temps ni l'envie de participer ^^'

Ah cool 8D

Bon bah c'est moi ton adversaire Petch

Est-ce donc un façon de me dire que tu es prêt?

J'attends que tu poses tes conditions en tant que challenger.

J'y réfléchis et je te dis ça. Parce que que là, après le boulot j'ai même pas la force de lire (Déjà Deux semaine pour 50 pages de Hugo ). Donc je te dirai tout cela ce week-end sûrement. Mais je me réserve le combat avec toi!!!

ça marche jeune padawan

Participation libre ??

Je veux en être

Parce que ça date d'août quand même,vos derniers post

Actuellement, le trophée Lexien est détenu par Thex. Mais ce dernier ne participant plus au forum, il en est donc, disons, dépossédé. Donc il n'y a pas d'actuels détenteurs à défier.

Je puis éventuellement, si tout le monde est d'accord, prendre la suite sur l'organisation de ce topic.

Il me semblait que Thex te l'avait "refilé " ,non?